Florilège des publicités sauvages sur les noms de domaine.

Ne faites confiance qu’à votre conseil !

Voici un florilège de quelques situations auxquelles vous pouvez être confrontés:

– Vous recevez une facture d’un prestataire tiers vous informant que votre nom de domaine a été renouvelé,

– L’échéance de votre nom de domaine est lointaine et vous recevez un e-mail d’un organisme officiel qui en vertu du « fameux article n° xx» vous invite à effectuer des mises à jour sur votre nom de domaine,

– Vous êtes contacté par un prestataire qui vous informe que l’un de ses clients va déposer des noms de domaine dont l’intitulé est proche du nom de votre entreprise ou de vos marques phares,

– Vous êtes contacté par un prestataire vous « invitant » à vous inscrire sur un registre, faute de quoi votre nom de domaine risque de retomber dans le domaine public,

Alors que faire ?

Derrière ces pratiques peu scrupuleuses et illicites, jouant sur la pression psychologique et la confusion que cela suscitent sur le destinataire de l’e-mail, se cache en réalité des maneuvres tendant à prendre le contrôle de votre nom de domaine.

Dans tous les cas, identifiez bien l’émetteur de l’e-mail. S’il s’agit d’une société canadienne, australienne pour des extensions génériques, il y a fort à parier que vous avez été contacté, sous le prétexte de renouveler votre nom de domaine, pour en réalité le rapatrier chez un autre prestataire, dont la réactivité et la fiabilité peuvent par la suite se révéler douteuses. Et la démarche inverse, à savoir rapatrier le nom de domaine chez votre prestataire habituel peut s’avérer longue, complexe et coûteuse.

En revanche, il est vrai que ce type d’e-mail peut-être l’occasion de réactualiser un portefeuille, suite au départ d’un contact technique ou administratif ou d’un changement d’adresse de la société titulaire, ou encore de l’étoffer. Ces démarches seront à faire bien entendu par l’intermédiaire de votre prestataire habituel.

En tout état de cause, et si vous avez le moindre doute sur la véracité de l’e-mail, il n’y a qu’une chose à faire : vérifier auprès de votre conseil !

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