Le présent article n’a pas pour objet de traiter le sujet au fond mais simplement de donner quelques pistes de réflexion.
Quels sont les cas rencontrés d’abord ?
Voici la copie des salons du Château de Versailles réalisée par un groupe pharmaceutique chinois d’Etat pour ses bureaux…
(http://www.ubiznews.com/show/cinema/item/1475-la-chine-copie-versailles)
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Hallstatt, petit village autrichien, est photographié par des architectes chinois en vue d’une reproduction :
ou un village typiquement anglais
http://www.edenia.be/2011/08/la-chine-copie-des-monuments-europeens.html
Que faire ?
D’abord, tous les lieux concernés ne sont pas forcément contre la démarche. Par exemple, certains autrichiens disent que cela va participer de la notoriété du village de Hallstatt.
Mais tous sont d’accord pour dire qu’il est impératif que l’objet de la copie doit avoir son mot à dire soit pour refuser, soit pour obtenir une contrepartie financière.
Comment donc être en position d’avoir un mot à dire ? Déjà, il faudrait être capable de pouvoir empêcher une exploitation commerciale facile.
Donc bloquer le nom du site, du monument par un dépôt de marque parait une évidence, en couvrant largement les activités liées à la visite de sites touristiques.
Dans le cas d’un site ayant un monument emblématique, le dépôt à titre de marque de la représentation du monument peut aussi être une bonne idée pour rendre difficile l’exploitation de droits dérivés.
Mais cela ne suffit probablement pas : encore faut-il avoir une réflexion en amont sur ce qui pourrait créer un flux de contenu entre le site connu et les chinois.
On peut ici s’intéresser à la logique du Louvre dans son rapprochement avec les autorités d’Abou Dhabi où l’accord ne se limite pas à une licence du nom mais aussi à des prêts d’œuvres et un projet architectural (http://www.linternaute.com/savoir/magazine/photo/le-louvre-a-abou-dhabi/les-cheikhs-signent-un-coquet-cheque.shtml )
Au final, l’anticipation est le seul moyen d’avoir de l’avance sur les chinois car, actuellement, leur droit local est trop protecteur des locaux si l’on n’a pas déjà constitué des droits solides.