Récemment, Yahoo a mis en vente aux enchères une centaine de ses noms de domaine en « .com », proposant des prix allant de 1K à plus d’1 million de dollars. Ainsi, les noms de domaine “sandwich.com“, “crackers.com“ ou“cyberjokes.com“ ont pu être cédés à des tiers et remis sur le marché des noms de domaine.
Face à l’arrivée des nouvelles extensions, les transactions des noms de domaine dans les extensions .com ou .fr ont explosé. Trop onéreux à conserver et sans véritable intérêt dans le référencement d’une la société quand ils ne sont pas exploités, nombreuses sont les sociétés qui font aujourd’hui le ménage dans leur portefeuille de noms de domaine pour le rationnaliser, limiter les coûts engagés (quand on sait qu’un nom de domaine peut revenir plus cher que le dépôt d’une marque enregistrée pour 10 ans ), et se recentrer sur les nouvelles extensions.
En effet, l’arrivée des nouvelles extensions est un booster majeur dans la remise en cause des stratégies des sociétés sur Internet, compte-tenu notamment de l’impact qu’elles vont avoir dans leur visibilité sur les moteurs de recherche et ce, au regard, des changements majeurs qu’ont engagés ces moteurs de recherche dans leur process de référencement.
C’est ainsi qu’en 2013, le nom de domaine « hotel.biz » a été vendu pour 25K$ à une société italienne , « codedelaroute.fr » pour 6K€ ou encore « createurdebeaute.fr » pour plus de 5K€ à la société L’Oréal.
Que faut-il faire ?
• Identifier les noms de domaine non exploitées, doublons, ou non pérennes dans son portefeuille de noms de domaine
• bien évaluer un prix de cession (soit sous la forme d’enchères soit à prix fixe) en fonction des critères d’évaluation et du marché
• publier cette mise en vente pour que les tiers soient informés
• sécuriser la transaction