Mises à jour des contacts propriétaire des noms de domaine demandées par l’ICANN

L’ICANN effectue des mises à jours régulières des contacts propriétaires des noms de domaine génériques et .FR pour vérifier la validité des adresses e-mails.
A cette fin, l’Icann demande aux prestataires d’envoyer des mails aux titulaires de noms de domaine pour vérifier la véracité des données indiquées sur les fiches WhoIs.

Plusieurs types de mails sont susceptibles d’être envoyés au contact titulaire du nom de domaine :

–          Un mail demandant de vérifier la validité de l’ensemble des données whois (sans délai pour faire les modifications) ; Attention ! il est impératif de prendre au sérieux ce type de mail et de procéder à cette mise à jour le cas échéant. En effet, en cas de contrôle de l’ICANN, le nom de domaine peut être supprimé si les informations indiquées sont obsolètes ou erronées.

–          Un mail demandant de cliquer sur un lien pour vérifier la validité de l’adresse email indiquée sur le whois, mais dans un délai de 15 jours (attention toutefois que cet email soit bien expédié par un registrar ou prestataire avant d’effectuer une quelconque validité, n’hésitez pas en cas de doute à transférer ce type d’email à votre prestataire en charge du nom de domaine pour qu’il vous confirme le caractère non frauduleux du mail). Si l’adresse email n’est pas validée dans le délai des 15 jours, les activités attachées au nom de domaine (messagerie, sites web, etc..) seront interrompues sans sommation.

Il est donc très important d’être particulièrement vigilent sur ce type de mail et surtout de vous assurer en amont de l’exactitude des informations indiquées sur les fiches WhoIs de vos noms de domaine.

Ces contrôles inopinés de l’ICANN rappellent l’importance de la mise en place d’un process de gestion en interne afin d’anticiper des situations préjudiciables et des dépenses liées à des modifications de données WhoIs (le plus souvent payantes chez les prestataires techniques).

Colombe Dougnac, Conseil en Propriété Industrielle et Audrey Calvignac (@Abaudaillier), Assistante Juridique

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