La propriétaire d’un restaurant renommé à New York attaque l’un de ses anciens employés pour avoir ouvert un restaurant qu’elle considére comme une copie du sien.
Rebecca Charles, propriétaire de Pearl Oyster Bar (Bar d’Huitres à Perle), accuse son ancien sous-chef, Ed McFarland, d’avoir intenté à ses droits de propriété industrielle en ouvrant le “Ed’s Lobster Bar” (Bar d’Huitres d’Ed) qui, dit-elle, constitue une copie fidèle de chaque élément de son restaurant, du décor à la carte.
La plupart de restaurants se ressemblent d’une façon ou d’une autre et même Madame Charles reconnaît s’être elle même inspirée d’un autre restaurant de San Francisco.
Récemment certains propriétaires de restaurant ont commencé à réclamer des droits de propriété industrielle tels que des brevets, marques, modèles et droits d’auteur pour protéger les aspects les plus distinctifs de leurs restaurants.
A l’évidence, on peut protéger le nom d’un restaurant par une marque, mais peut-on breveter une recette ?
Et si l’on devait breveter la recette, par exemple d’un gâteau du restaurant, ne ferait–il atterrir cet envol d’imagination du chef jusqu’au niveau banal d’un paquet de gâteaux acheté au supermarché ?
Peut-on protéger la carte, le décor, et l’ambiance par des droits d’auteur ou de modèle ?
Ce sont des questions qui seront débattues bientôt par un juré dans ce qui paraît être le tout premier litige de propriété industrielle concernant l’ambiance d’un restaurant.