Pourquoi se gêner ?

Cette dernière semaine j’ai été confronté à un certain nombre de cas qui fait réfléchir sur la nature humaine et les relations entre individus que ce soit à titre professionnel ou personnel. Je vous laisse juge :

a) Un client habituel nous demande un avis sur un dossier comme il le fait couramment. Nous lui donnons par téléphone les grandes lignes de la stratégie sachant que le dossier est délicat et que nos conseils lui évitent de se retrouver dans une situation délicate. A la fin de la conversation, il nous dit qu’il est content de la discussion, qu’il n’a pas de budget pour ce dossier, que de toute manière les idées sont de libre parcours et qu’il va donc gérer son dossier fort de nos bons conseils donnés gracieusement.

b) Un prospect adressé par quelqu’un de connu de notre société nous soumet son cas en expliquant que cela est très important (et urgent) pour lui. Nous lui donnons notre avis sur les mesures à prendre sachant qu’il demande force détails que nous lui donnons et il conclut en disant qu’il va faire appel à son avocat dans tel pays et faire les autres opérations lui-même par ailleurs et que, finalement, il constate qu’il n’a rien à nous demander !

c) Une société connue porte le nom de son fondateur qui est déposé à titre de marque pour les activités qu’elle développe. L’on repère une personne qui dépose à titre de marque ce nom patronymique dans un autre secteur d’activité et exploite cette marque. Une démarche amiable est engagée et cette personne ne veut rien entendre. Une assignation est alors délivrée et l’avocat qui se constitue pour cette personne propose immédiatement de négocier expliquant que son client ne savait pas que l’on ne pouvait pas déposer le nom de quelqu’un d’autre même s’il n’était pas déposé à titre de marque.

d) Un ami m’explique que, dans sa société, un de ses salariés multiplie les arrêts maladies, place ses demandes de RTT toujours dans la foulée de ces arrêts maladies et demande à l’employeur de lui payer les congés qu’il n’a pas pris)

e) Un client repère une réservation pirate évidente d’une de ses marques comme nom de domaine en .fr. Nous prenons contact avec le prestataire technique (français) qui a procédé à cette réservation car le nom du réservataire n’est pas accessible. Celui-ci nous répond qu’il n’a pas le droit de donner le nom de son client en raison des dispositions relatives à la protection des données personnelles mais qu’il a mis sur pied une procédure de médiation “ payante “ qu’il met à disposition¦et dans le même temps il n’indique pas non plus qu’il refuse de faire des réservations pour le compte de tiers qui s’abritent derrière cet anonymat participant ainsi largement à ces réservations pirates obligeant le détenteur légitime à engager une action en justice et y trouvant lui son compte financier puisqu’à chaque réservation quelle qu’elle soit il y trouve son compte.

On pourrait donc en déduire qu’il ne faut pas se gêner ! mais la réalité globale est bien différente car la grande majorité des acteurs de la vie respecte les règles et essaye de tirer leur épingle du jeu. L’expérience de ces douze dernières années depuis la création d’Inlex (et finalement le grand motif de satisfaction) c’est qu’il ne faut pas se laisser submerger par ces comportements et savoir se focaliser sur les personnes et les projets qui font avancer c’est-à -dire celles qui vous poussent à être positifs¦

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